La Chaudière - Pontaix

Carte

Longueur 27.4km

Durée 9h

+ 1213m

- 1737m

Description

La Chaudière

Départ de l'étape à la sortie du village. Prendre à droite au panneau départemental présentant les itinéraires pédestres. En l'absence de balisage, suivre le chemin forestier des Rioux qui descend vers la gauche. Belle vue sur le massif des Trois Becs. Longue descente avec un virage à gauche.

Balisage équestre

Attention, à la fin du virage et en début de la montée, suivre le balisage équestre. Emprunter un sentier descendant à gauche. Deux ruisseaux sont à traverser avant de remonter vers le chemin. Suivre ce chemin en descendant vers la gauche jusqu’au premier carrefour.

Col du Perrier

Suivre le chemin à droite en montant (itinéraire équestre). Arrivé en haut, ignorer le chemin qui se présente à droite et continuer tout droit jusqu’au prochain carrefour dans un grand virage vers la gauche. Abandonner le chemin et suivre le sentier GR à droite qui monte au poteau directionnel “Col du Perrier”. A partir du col et jusqu’au chemin dans les vignes à la sortie du village de Saint-Benoit-en-Diois, le balisage à suivre est le balisage blanc/rouge du GR95 et le balisage thématique des poteaux directionnels. Descendre le sentier balisé jusqu’au chemin. Prendre à gauche. Au prochain carrefour continuer tout droit. Une montée ouvre la vue sur le paysage de la vallée du Betton. A la descente suivre le balisage. Poteau de carrefour “Gaudichart”. Suivre les lacets vers le village. En bas, suivre le balisage et passer entre les bâtiments de la ferme.

Saint-Benoit en Diois

Prendre à gauche sur la route et passer le pont. Prendre la première route à droite et entrer dans le village. Poteau de carrefour “Saint Benoît en Diois”. A partir du village de Saint Benoît, suivre le balisage thématique et blanc et rouge du GR 95A. Suivre la route dans le village mais bifurquer rapidement vers la gauche et descendre le sentier vers la rivière “La Roanne”.

Le chemin des vignes

Traverser le pont métallique et prendre le sentier qui monte à droite. Ce sentier rejoint un chemin des vignes. Suivre ce chemin à droite. Belle montée dans les vignes. Belle montée en lacets dans les vignes. Dans un virage en épingle ignorer le fléchage « Rimon » et quitter le balisage blanc/rouge pour suivre le sentier à gauche, sans aucun balisage. Ce sentier monte à flanc de colline, ensuite monte de façon plus raide en lacets jusqu’au Pas de Pousterle.

Pas de Pousterle

En arrivant au poteau directionnel suivre le sentier qui descend à droite sur l’autre flanc (le balisage triangle jaune 138 est en place). A la descente suivre le balisage jaune 138 qui dirige systématiquement vers la gauche en descendant vers le village d’Aurel. Le chemin devient carrossable. Le chemin quitte la forêt et entre dans les champs cultivés. Arrivée sur la route goudronnée prendre tout droit et ignorer le fléchage « Les Bonnettes » à gauche.

Les Bonnettes

Après la ferme/scierie quitter le goudron en prenant à droite. A l’arrière de la ferme suivre le chemin carrossable et ensuite suivre le sentier à gauche. Rejoindre la route goudronnée et traverser la rivière. Arrivé au temple, prendre la route à droite et au monument aux morts prendre à gauche. Le village d’Aurel se situe au-dessus de la route.

Aurel

A la prochaine bifurcation, prendre à gauche en direction des lieux-dits « La Brunetie » et « La Maladrerie ». La route goudronnée devient chemin carrossable dans les marnes noires. Suivre le chemin dominant dans les vignes en direction de « Viopis ». A la prochaine bifurcation avec la route goudronnée, prendre à gauche, puis à droite. Ignorer la direction du Petit Viopis. Suivre tout droit, la route goudronnée sur plusieurs kilomètres jusqu’au deuxième carrefour.

Carrefour de Barsac

Prendre à gauche sur quelques centaines de mètres et suivre le chemin carrossable qui quitte la route en descendant vers la rivière à droite. Passage à gué. Ensuite immédiatement suivre le chemin carrossable à gauche qui mène dans les vignes, prendre à droite au dessus des vignes et ensuite descendre à gauche jusqu’à la ferme. Passer le long de la ferme et suivre ce chemin jusqu’à la route départementale.

Pontaix

Prendre à droite et suivre cette route sur plusieurs kilomètres jusqu’au village de Pontaix. Cette route goudronnée évolue parallèlement à la rivière Drôme et à la route départementale Valence – Die – Gap.

Patrimoine

LE COL DE LA CHAUDIÈRE

La Chaudière, village d’une vingtaine d’habitants se situe juste sous le col (1047m) du même nom. Plein de charme, il offre un panorama grandiose sur les deux versants : la vallée de la Drôme avec le village de Saillans côté nord, et au sud, la vallée du Roubion avec Bourdeaux. Il “sépare” aussi la Forêt de Saoû de la Montagne de Couspeau, deux massifs que les géologues datent avec un écart de 50 millions d’années. Cette situation géographique en fait un passage naturel incontournable pour les voyageurs, les colporteurs comme pour les Huguenots en fuite.

A voir : l’ancienne église rurale Sainte-Catherine, la Chapelle isolée des Sadous restaurée en 1980 (découvertes préhistoriques dans la grotte des Sadous, fermée au public).

SAINT-BENOIT-EN-DIOIS

Perché sur un éperon dominant le premier élargissement de la vallée de la Roanne, et verrouillant un passage à gué, Saint Benoit ne fut au Moyen Age que l’annexe d’une position plus puissante, le castrum de Betton. Ancré à 860 mètres d’altitude, ce castrum contrôlait l’itinéraire reliant Saillans au Lucois par la vallée de Chastel-Arnaud, le col du Perrier et Rimon. Avant la fin du Moyen-âge, ce site fut abandonné en faveur de Saint-Benoît, également doté d’un château et plus vivable.

Le village fut pris en 1574 par les protestants, qui creusèrent une sape sous le château pour le faire sauter. Le village ressemble à un navire échoué sur les rochers de la Roanne, avec l’Eglise à la proue et les ruines du château à la poupe. L’Eglise qui partage son micro-sommet avec un petit cimetière, est originale en raison de son clocheton-porche. Elle a été modifiée à plusieurs reprises à partir d’une structure romane. A la guerre de 1914-1918, le curé fut le premier Bénédictin tué au combat, et fut aussi le dernier curé du village.

Le bourg est tout entier articulé autour de sa rue unique, et l'arête sur laquelle il est bâti est si étroite que la plupart des maisons sont construites sur la pente. Sources : Office de tourisme de Saillans

AUREL

Le village est perché sur une colline au milieu d'un cirque montagneux. Au XI° siècle, on pouvait y trouver quatre églises. Du XIII° siècle à la Révolution c’était un fief des évêques de Die. Sous les rois, le village compte 150 familles dont deux tiers sont protestantes. Il souffre particulièrement des passages et de l’hébergement des soldats qui vont ou reviennent d’Italie. En 1656, par exemple, les 20 compagnies d’infanterie de la Roque emportent argent, linge, nourriture, bétail, meubles, vêtements et malmènent les habitants. Au XIX° siècle, Aurel produit des cocons grâce à ses 1200 mûriers.

A voir : L'Eglise romane St Pierre, ancien prieuré dépendant de l'abbaye de Cluny. Il reste des vestiges du prieuré transformé en exploitation agricole. Le Temple, pas très ancien. Château Vieux : Site du castrum médiéval.

A savoir : On y produit de la Clairette, mais aussi de l'eau : Richesse minérale du Diois, la source d’Aurel est dotée d’un riche passé. On retrouve des traces de travaux de captage par les romains.